En Guyane, les Amérindiens face au manque d’eau
École fermée, rationnement… En Guyane, les Amérindiens manquent cruellement d’eau potable, et le fleuve Maroni est ultrapollué. M. Macron, en déplacement dans la région, ne s’est pas rendu dans la zone touchée. A lire sur @Reporterre
Extrait :
Entre le fleuve et ses nombreux affluents qui s’écoulent à perte de vue, et la brume matinale qui s’évade de la canopée, l’eau semble omniprésente. Il s’agit pourtant d’une denrée rare en ce moment. « Depuis des mois, nous n’avons presque plus d’eau potable. Un forage sur trois fonctionne et il ne va pas assez profond. C’est la même situation dans la plupart des villages de la région », regrette Michel Aloïké, le chef coutumier de Taluen. En cause, la sécheresse historique ayant frappé la région, lors de la dernière saison sèche, entre août et novembre. « On ne pouvait plus naviguer entre les villages, les sauts étaient à sec et les gens traversaient à pied » (…).
Depuis six mois, les robinets communaux ne déversent de l’eau que quelques heures par jour, bien souvent trop trouble pour être consommée directement. Taluen, Pilima, Antécume-Pata et les autres villages situés hors du bourg de Maripasoula subissent cette situation avec un fort sentiment d’abandon des pouvoirs publics. Un symbole parmi d’autres : Emmanuel Macron, présent en Guyane du 25 au 26 mars, ne se rendra ni à Taluen, ni dans aucune autre localité du Haut-Maroni.
Au-delà du factuel, le reportage remet en perspective un « crise de l’eau » qui ne date pas d’hier et la mobilisation des villages Wayana pour que les pouvoirs publics se décident à faire quelque chose.
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