Il y a quelque chose comme 2069 ans, le 15 mars, jour des Ides de mars 44 avant J.-C., Jules César, dictateur à vie à l'issue d'un coup d'État, mourait assassiné par une trentaine de sénateurs qui voyaient en lui un péril mortel pour la République romaine.
Marcus Junius Brutus, instigateur principal de l'assassinat, aurait prononcé les mots : "Sic semper tyrannis" ("Ainsi toujours aux tyrans", comprendre : "Je souhaite que tous les tyrans finissent toujours de cette façon").
Dix-sept ans après, en 27 av. J.-C., ayant récupéré la popularité de César et présenté les assassins comme des monstres, son petit neveu et fils adoptif Octave se fait décerner le titre d'Augustus (vénérable), termine de vider de leur sens les institutions républicaines et de tuer ses opposants, et devient, de fait, le premier empereur romain.
Les récits et les représentations de la mort de César présentent l'événement sous toutes sortes d'angles, notamment selon qu'il s'agit de présenter César comme un tyran justement puni ou comme une victime.
Image : Vincenzo Camuccini, "La Mort de César", vers 1806.
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